Le mot de Zoltan

hatmenJ’ai regardé ses peintures.

J’ai regardé ses peintures et elles m’ont plu.

J’ai regardé ses peintures et elles m’ont empli de bonheur.

J’ai regardé ses peintures et je fus joyeux.

Nakano kenichi, de mon point de vue, est le peintre de la joie, des promesses des choses.

De temps à autres, en suivant ses périodes les plus calmes, il donne l’impression de redécouvrir, d’être touché de nouveau par «l’âme heureuse» - quoi que cela puisse signifier - des courants artistiques, ce qui, en d’autres mots, eh bien, est un enchantement. Il compose avec la luminosité et l’atmosphère des couleurs, il actualise le beau et captivant pouvoir du pointillisme. Il poursuit l’héritage du post-impressionnisme, mais d’un point de vue visuel, il l’enrichi d’ingéniosité créative. L’assurance du trait de ses compositions lyriques, abstraites et figuratives reflètent l’enthousiasme. Ses personnages au chapeau inspirés du pop-art reflétant la vie quotidienne, ses sculptures et ses peintures hatman tiennent en équilibre à la frontière du gag, et dépeignent ainsi tout ce qui l’éloigne de la rigidité japonaise. Avec ses couleurs denses, vives, faussement naïves, il offre une parabole au japon et à l’europe, et il attire également l’attention sur la possibilité d’un bonheur simple, inné, qui va de soi.

J’ai regardé ses peintures.

J’ai regardé ses peintures et elles m’ont plu.

J’ai regardé ses peintures et elles m’ont empli de bonheur; le bonheur de la liberté, de la gaieté de la lumière.

J’ai regardé ses peintures et je fus joyeux.

Zoltan, historien de l'art, Budapest
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